Monsieur le secrétaire d'État, vous avez mis l'accent, à juste titre, sur la conclusion d'un accord historique à New York, dans le cadre des Nations unies, le 5 mars dernier. Je tiens à saluer la conclusion heureuse de quinze ans de négociations, qui ont débouché sur ce qui est désormais le premier traité international de protection de la haute mer et à souligner le rôle très important joué par la France, en particulier par le chef de l'État et par vous-même. Ce traité BBNJ, dont j'espère qu'il fera l'objet d'un processus de ratification dynamique, porte notamment sur une question qui semble encore un peu constituer une zone grise, à savoir l'exploitation minière en eau profonde. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce point ?
Pourriez-vous également revenir sur les discussions internationales qui se sont déroulées en parallèle à Panama, lors de la Our Ocean Conference ? La séquence panaméenne a-t-elle conduit à des avancées ?