Je salue la qualité des discussions que vous avez engagées en décembre dernier à Bruxelles, Monsieur le secrétaire d'État – j'étais alors présent. C'était attendu par les pêcheurs. Le fait que vous leur rendiez régulièrement compte de ce qui se dit lors de réunions qui se déroulent à huis clos est un point positif.
La question de la pluriannualité des quotas se pose effectivement. Je me souviens de la réduction de 37 % des quotas de sole en 2021, qui a beaucoup affecté ma circonscription, en particulier le port de Noirmoutier. Lorsqu'Annick Girardin avait rencontré les marins pêcheurs au lendemain des négociations à Bruxelles, elle avait fortement plaidé, elle aussi, pour la pluriannualité des quotas. Où en est-on ? Nous avons entendu votre déclaration d'intention, et je vous crois sincère. Nous soutiendrons les efforts pour donner de la visibilité et de la stabilité à nos marins pêcheurs : il n'est pas concevable qu'ils ne sachent pas en fin d'année ce qu'ils auront le droit de pêcher. Il faut vraiment défendre une position ferme sur ce plan.
Comment faire pour que les marins pêcheurs n'aient pas, comme nous d'ailleurs, le sentiment que leur activité est une variable d'ajustement et pour éviter que les captures baissent à la fin de chaque année, dans le cadre des quotas ?
Enfin, où en est-on sur les échouages de cétacés ? Je pense notamment aux outils disponibles, qui sont diversement appréciés par les professionnels, comme les pingers ou les caméras. C'est une question importante, qu'il faut traiter : 395 dauphins se sont échoués sur les côtes atlantiques françaises entre le 1er décembre et le 15 février.