Nous avons beaucoup discuté, réunion après réunion, du fonds de solidarité dont il est ici question, et nous sommes parvenus à un compromis que tous les groupes, à ma connaissance, jugent équilibré. Jamais nous n'y serions arrivés sans cette longue concertation, ce qui montre, mes chers collègues, qu'il nous faut tous avoir de l'indépendance d'esprit.
Cela a d'ailleurs été le cas de la part de certains membres de l'ex-majorité présidentielle et je tiens à les en féliciter : il est plus difficile d'agir de la sorte lorsqu'on siège dans l'ex-majorité que lorsqu'on se trouve dans l'opposition. Aussi réjouissons-nous et espérons, monsieur le ministre, que nous renouvellerons souvent l'exercice.
Ne reste plus qu'une question : que fait-on de ces deux lignes budgétaires pour l'année 2023 ?