J'ai eu à m'occuper également de l'affaire Frichti et du lanceur d'alerte. Dans ce dossier, je n'ai pas compris pourquoi, face à une plateforme méconnaissant le droit du travail, celle-ci a été invitée au ministère de l'Intérieur à négocier une sortie honorable de crise. Dans ma vie d'avocat, je n'avais jamais connu le cas d'un employeur en infraction au pénal invité au ministère de l'Intérieur. Une entreprise employant des centaines de travailleurs sans-papiers est normalement reçue au tribunal voire en prison et non au ministère.