Le plafond de 63 gigawatts de puissance installée est un engagement contraignant – contrairement à l'objectif de 50 % de nucléaire dans le mix, qui a pu évoluer ; il ne s'agit pas de viser 100 % de nucléaire ni 100 % d'énergies renouvelables, et les politiques sont fatigués de devoir justifier le souhait d'un mix diversifié, pourtant recommandé par M. Fatih Birol, directeur de l'Agence internationale de l'énergie.
À l'époque où ce plafond a été fixé, on pouvait envisager que l'électrification des usages allait accroître la demande d'électricité. Désormais, on projette en outre de produire de l'hydrogène à partir du nucléaire, avec la perspective d'une surcapacité de la production d'électricité nucléaire. Aujourd'hui, fixeriez-vous un plafond ?