Nous savons que des gens sortent de prison alors qu'ils présentent des risques de récidive très importants. Lors d'une récente visite d'un centre de rétention administratif, on m'a expliqué que des personnes sont identifiées comme terroristes et qu'à l'issue de tous les recours, elles sont remises en liberté sans aucun suivi. J'ai également visité la prison de Château-Thierry, spécialisée dans la gestion des cas psychiatriques. Les juges du tribunal de Soissons m'ont assuré que, dans le sud de l'Aisne, soixante-dix personnes potentiellement très dangereuses sont en liberté, faute de moyens pour poser des diagnostics psychiatriques. D'anciens djihadistes, des terroristes, sont-ils en liberté alors qu'ils ne devraient pas l'être ? Que préconiseriez-vous pour remédier à de telles situations ?