Le présent amendement vous donne donc l'occasion, si vous l'adoptez, de prouver le contraire en ayant l'honnêteté de vérifier, par des évaluations, que la promesse est bien tenue.
D'ailleurs, outre les particuliers, les collectivités se plaignent également. Certaines communes ont ainsi renoncé à accueillir le relais de la flamme olympique de la mi-avril au 26 juillet 2024. La Cour des comptes relève que l'itinéraire pourrait être réduit, plusieurs conseils départementaux refusant de financer le passage de la flamme : il est demandé en effet une participation de 180 000 euros, montant identique pour tous malgré des écarts de moyens flagrants. C'est la première fois en France que l'organisateur sollicite de l'argent aux départements pour accueillir la flamme. Dans les Côtes-d'Armor, la somme demandée représente la moitié du budget annuel consacré aux manifestations sportives. Le président du conseil départemental de la Haute-Vienne, Jean-Claude Leblois, explique à Libération en février 2022 que « le département ne va pas dépenser ce montant exorbitant d'argent public pour financer le passage de la flamme olympique, puisque cela se ferait au détriment des associations et des clubs locaux. »
Enfin, vous avez évoqué, madame la rapporteure, la pratique sportive sur ordonnance. Vous aurez prochainement la possibilité de briller puisque j'ai déposé une proposition de loi visant à rembourser les activités de sport santé par l'assurance maladie, ce qui n'est pas encore le cas ; je compte donc sur vous pour vous engager à mes côtés dans le cadre de ce combat.