Manifestement, il y a une divergence d'appréciation. J'ose espérer qu'il est encore possible d'exprimer des opinions contraires ou qui portent la contradiction, y compris lorsqu'il est question de la Seine-Saint-Denis. Pour ma part, j'avais plutôt l'impression que l'État restait très en retard en ce qui concerne l'ensemble des services publics fondamentaux en Seine-Saint-Denis, malgré le rapport transpartisan remis à ce sujet au cours de la législature précédente. Nous nous efforçons de pointer du doigt les engagements de l'État qui ne sont pas complètement tenus.
Ma collègue Abomangoli l'a très bien dit, il n'y a pas que la sécurité tout court, il y a aussi la sécurité sociale. Je rappelle une nouvelle fois que, dans le bloc de constitutionnalité, les différentes occurrences du mot « sécurité » ont toujours un lien avec la sécurité sociale. Il y est question de sécurité sociale – l'expression est parfois utilisée en tant que telle –, de sécurité matérielle, de sécurité liée au travail ou à la santé ; jamais il n'y est question de sécurité au sens de « répression ». C'est pourquoi nous affirmons que le slogan « la sécurité est la première des libertés » est complètement bidon. La sécurité ne figure pas au rang des libertés.