Il s'agit là d'un réel problème de fond sur lequel nous sommes en total désaccord. Le décalage est énorme entre les photos qu'on nous a fait parvenir, figurant une vague silhouette dont elles préservent effectivement l'intimité, et un document que nous avons reçu durant les travaux en commission, nommé « état d'avancement des travaux du rapporteur » – j'en profite pour lui souhaiter bon rétablissement –, dans lequel M. Vuilletet lui-même explique que le scanner à ondes millimétriques est tellement intrusif qu'il propose de flouter le visage des personnes observées. La différence entre ce document qui décrit l'outil comme intrusif et les photos vagues que nous avons reçues laisse planer un véritable doute sur la préservation de l'intimité des personnes contrôlées par ce dispositif qu'on envisage pourtant de généraliser à partir de 300 personnes.