Autant il ne serait pas évident de sensibiliser un algorithme aux discriminations, autant procéder à une sensibilisation à la non-discrimination des gens chargés de le mettre en œuvre ou de procéder d'une manière ou d'une autre à des opérations de surveillance est plus pertinente et plus efficace. Nous avons fait la démonstration que le principal problème provient des biais introduits dans le fonctionnement de l'algorithme, notamment du fait des arbitrages humains. L'automatisation va accentuer les biais existants. Il serait donc utile que vous nous précisiez, monsieur le ministre, en quoi va consister l'habilitation des opérateurs : s'agira-t-il seulement d'avoir un casier judiciaire vierge ou y aura-t-il des obligations en termes de formation préalable, notamment s'ils ne sont pas policiers ou gendarmes ?