Je suis également convaincu par la définition de la Cnil, qui considère que le simple fait d'identifier un comportement, même sans identifier la personne, relève déjà de la biométrie. D'ailleurs, les industriels qui commercialisent ce type de solutions techniques et technologiques affirment même qu'il serait possible d'identifier un individu portant, par exemple, un sweat à capuche – pardon d'y revenir – rouge, puis, à l'aide d'un bon algorithme, de le suivre et de retracer son parcours. Cela suppose bien qu'on identifie sa démarche corporelle ou ses vêtements par différents points ou occurrences, qui relèvent de la biométrie.
C'est pourquoi nous estimons important d'interdire le recours à la biométrie dans le texte car cela vous empêcherait d'installer des systèmes de vidéosurveillance algorithmique ou automatisée – peu importe le terme retenu. Tel est bien notre objectif : nous sommes démasqués depuis maintenant plusieurs jours, je le crains.