Vous attaquez non pas ce que nous faisons, mais ce que nous aurions l'intention de faire. Très bien. D'après ce que je comprends, à part M. Bernalicis, il n'y aurait que de mauvais juristes, notamment à la Cnil, au Conseil d'État et au Conseil constitutionnel. À un moment, peut-être faudrait-il que vous vous posiez des questions personnelles, monsieur Bernalicis. Fermons cette parenthèse, je vous laisse régler la question avec ces éminents juristes.
Les événements prédéterminés servent à repérer des situations et non pas des personnes. Je m'adresse aux gens qui nous écoutent car chacun aura désormais compris le propos de La France insoumise : plutôt que de chercher à garantir la sécurité de nos concitoyens, il s'agit de faire de l'obstruction, sans doute pour mieux dénoncer une supposée violence étatique.
Répétons-le, les événements prédéterminés servent à repérer des situations et non pas des personnes. Puisque vous voulez des exemples, monsieur Bernalicis, en voici un : un départ de feu. Lors d'un événement, il n'est pas si bête de se servir des 400, 500 ou 600 caméras de vidéoprotection à la disposition des opérateurs pour repérer un départ de feu.
Autre exemple : un mouvement de foule, même s'il ne faut pas condamner tout mouvement de foule par nature puisque certains d'entre eux peuvent être positifs. Votre collègue de la France insoumise a d'ailleurs expliqué hier que certains départs de feu, comme les feux de la Saint-Jean, pouvaient aussi l'être. Imaginons un feu de la Saint-Jean lors d'un événement culturel, sportif.
Autres exemples : les goulets d'étranglement de population, comme ceux qui ont provoqué des difficultés dans le métro lors d'événements que nous avons évoqués ; un colis ou un sac abandonné.