M. Houlié dit que vous êtes un mauvais juriste ; pour ma part, je n'irai pas jusque-là, bien évidemment. Ce que je veux dire, monsieur Bernalicis, pour que l'intégralité de la séquence puisse être diffusée sur vos réseaux sociaux, c'est qu'en effet, la mesure fait l'objet d'un décret pris après avis de la Cnil, publié au Journal officiel, qui fait naître un arrêté l'autorisant pour chacun des événements, dans chacun des départements ; elle peut d'ailleurs être suspendue à tout moment. Vous pourrez reposer la question tout à l'heure, mais ça ne changera pas la réponse : je vous répondrai de la même manière.
D'ailleurs – j'ouvre une parenthèse dans la parenthèse –, je vous encourage à regarder ce qui se passe dans les manifestations de cette semaine, par exemple celles d'hier et d'avant-hier : vous trouverez sur les réseaux sociaux des images capturées par des drones. Je l'ai dit tout à l'heure à l'Assemblée en répondant à la question posée par votre collègue – vous n'étiez pas présent à ce moment-là –, mais ces drones n'appartiennent pas à la police ni à la gendarmerie et je crois savoir, si j'en juge par les réseaux sociaux, qu'ils ont une connaissance assez approfondie du programme de La France insoumise et en particulier de sa dénonciation de la police. Pour ma part, j'aimerais connaître – si je peux me permettre de poser une question, madame la présidente – votre avis sur ces drones qui filment l'espace public, diffusent en vidéo les comportements et les images physiques de personnes tout à fait reconnaissables sans leur accord, et les publient sur les réseaux sociaux pour soutenir vos thèses politiques. Votre réponse m'intéresse.