Ou un fumigène, qui ne mérite pas d'être signalé.
Comment les choses vont-elles se passer ? Nous en arrivons au rôle de l'œil humain, celui du policier, du gendarme ou de l'agent agréé. Sans refaire le débat, je voudrais d'ailleurs dire au député qui voulait supprimer l'agrément des agents de la RATP et de la SNCF que cela soulèverait un grave problème ; nous savons tous en effet que des actes terroristes peuvent être commis dans les transports. Quoi qu'il en soit, c'est bien l'œil humain qui analysera les situations et distinguera celles qui sont problématiques de celles qui ne le sont pas. On voit assez vite, par exemple, si un départ de feu l'est ou non. Dans le doute, l'agent pourra demander à ses collègues présents sur le terrain d'aller vérifier.
Il est vrai, monsieur Bernalicis, que l'on sélectionne les événements prédéterminés. Mais il y a d'autres caméras de vidéoprotection. Vous connaissez ces sujets et vous savez ce que sont les murs de caméras. Allez voir la maire de Lille ; je suis certain qu'elle vous accueillera bien volontiers dans le centre de supervision urbain de la ville, que l'État contribue à financer comme je l'ai souligné tout à l'heure.