Je fais le pari que M. Bernalicis n'a pas compris ce que nous avons tenté d'expliquer tout à l'heure – sans doute parce que nous nous sommes très mal exprimés. Je vais donc m'efforcer de l'expliquer de nouveau.
Je tiens tout d'abord à dire que nous n'avons rien contre les tenues catholiques noires. Nous ne sommes pas obsessionnels comme vous pouvez l'être ! Je ne comprends pas pourquoi vous attaquez particulièrement les personnes qui les portent, monsieur Bernalicis.
Je répète le fonctionnement prévu, pour que chacun l'ait bien en tête. Le recours aux caméras de vidéoprotection est soumis à un arrêté du préfet du département, faisant suite au décret qui sera publié après avis de la Cnil et dans lequel seront listées un certain nombre de situations. Il s'agit de situations qui, considérées isolément, peuvent ne pas être problématiques, mais qui le sont parfois : lorsque quelqu'un pose un sac à dos par terre, par exemple, ce peut être un geste problématique s'il contient une bombe, mais ce peut aussi n'être qu'un geste banal.
Il en va de même pour les mouvements de foule, qui peuvent être dus par exemple à un simple envahissement de terrain à la fin d'une finale ; ce n'est certes pas forcément une situation idéale, mais il y a toujours des moments joyeux que l'on a envie de célébrer. Citons aussi les départs de feu – un type d'événement que je n'avais pas cité –, qui ne sont pas systématiquement problématiques.