M. le président de la commission a émis tout à l'heure des doutes concernant notre position à l'égard des Jeux olympiques. Elle est très claire. L'événement sportif ne nous pose aucun problème ; ce qui nous dérange et nous amène à nous interroger sérieusement, c'est son extrême marchandisation, ainsi que la gabegie financière et matérielle qui l'accompagne – toutes choses assez incompatibles avec les valeurs de l'olympisme, auxquelles nous adhérons.
Cela dit – ne faites pas semblant de ne pas le comprendre –, notre opposition à l'article 7 ne concerne nullement les Jeux, mais bien la perspective d'une surveillance de masse et d'un traitement des données collectées par des algorithmes relevant de l'intelligence artificielle, dont nous ne savons quasiment rien.
Afin de limiter les dégâts, nous vous proposons que, du moins, cette vidéosurveillance augmentée ne soit pas exercée au moyen de drones.