Vous savez que nous avons beaucoup de craintes et de réticences à l'égard de ces dispositifs de vidéosurveillance. C'est pourquoi nous avons déposé ces amendements qui visent à encadrer cette pratique de manière logique, cohérente et conforme à l'objet de ce projet de loi.
Nous ne sommes pas les seuls sur les bancs de la NUPES ou sur d'autres bancs, à nous poser des questions. Par exemple, le Conseil national des barreaux, le 6 février, s'inquiétait des atteintes portées aux libertés publiques en raison de l'absence de nécessité démontrée d'un tel système, de sa disproportion et de l'absence de garanties effectives – on est en plein dedans. Il regrette aussi – c'est intéressant – les soupçons des autorités publiques à l'encontre des participants aux compétitions sportives, lesquels sont assimilés à de potentiels auteurs d'infractions terroristes et soumis à enquête administrative préalable pour accéder aux lieux, en plus de la surveillance. Bref, il semblerait que ceux qui n'aiment pas les Jeux olympiques ne se trouvent pas vraiment sur nos bancs…