Intervention de Sandra Regol

Séance en hémicycle du mercredi 22 mars 2023 à 21h30
Jeux olympiques et paralympiques de 2024 — Article 7

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

Je vous propose de défendre également l'amendement n° 313 , qui est un amendement de repli. L'amendement n° 312 vise à limiter ces dispositions à la seule durée des Jeux ; l'amendement n° 313 tend à ne les faire commencer qu'au début des Jeux et non dès la promulgation de la loi – de juillet à décembre 2024, c'est tout de même très long.

L'expérimentation doit durer un certain temps, car il faut nourrir les algorithmes avant le début des Jeux. Pour l'instant, ils ne sont pas opérants et il faudrait, en amont, transformer toute la population en cobaye, afin qu'au moment des Jeux, ceux qui viendront découvrir la France, ce beau pays des libertés qui le sera un peu moins, ne soient plus que des semi-cobayes.

Pour ne pas reproduire le fiasco du Stade de France, nous avons besoin de personnel, d'agents – comme vient de l'expliquer Stéphane Peu –, pour renseigner les personnes dans toutes les langues parlées au moment des Jeux olympiques. Cette question a été balayée avec les amendements que nous avons déposés.

L'enquête sur le fiasco du Stade de France a souligné l'incapacité des agents à répondre aux questions. Quand de nombreuses personnes paniquées hurlent, on finit parfois par les asperger de gaz, ce qui est particulièrement problématique lorsqu'il s'agit d'enfants de dix ans ou de députés britanniques.

Nous avons besoin de personnes pour assurer la sécurité et collecter les renseignements, comme Stéphane Peu l'a évoqué, mais aussi pour renseigner les visiteurs et les aider à circuler. Malheureusement, les budgets affectés d'un côté ne peuvent l'être d'un autre côté. Choisir la vidéosurveillance algorithmique sur une longue période, c'est choisir la communication au détriment de l'action.

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