Je le savais pour une raison très simple : trois jours avant, les billets s'échangeaient au marché noir à 5 000 euros pièce. Nul besoin d'être grand clerc pour savoir que les abords du stade concentreraient tous ceux voulant faire de l'argent facile de manière délictueuse.
En Seine-Saint-Denis, il n'y a quasiment plus de renseignement humain, d'agents capables de sillonner les quartiers et de relever les informations dont je disposais trois jours avant le match.