Cet article prévoit, pour les dispositifs de vidéosurveillance algorithmique (VSA), une « expérimentation », terme que je mets entre plusieurs guillemets car, même en lisant attentivement l'article, il est difficile d'en cerner les contours.
Sa limite temporelle excède en effet très largement celle des Jeux olympiques (JO) puisque le dispositif prévu s'étend à toutes les manifestations dès l'entrée en vigueur de la loi pour se poursuivre jusqu'en décembre 2024, alors que les Jeux olympiques doivent s'achever en septembre 2024.
De plus, son cadrage nous semble litigieux. Tout à l'heure, monsieur le ministre de l'intérieur et des outre-mer, vous avez essayé de nous convaincre du contraire, mais nous reviendrons avec des amendements sur chacun des vingt-huit points qui le définissent, car nous les jugeons litigieux.
La pseudo-expérimentation concerne enfin un cercle bien plus large que les Jeux olympiques puisqu'elle a vocation à s'étendre aux festivals, aux concerts et à d'autres manifestations. Il me semble ainsi que tous les événements seront surveillés, qu'il s'agisse de la Marche des fiertés LGBT, de Rock en Seine ou encore de la Techno Parade.