Vous me permettrez de prendre la parole pour répondre aux orateurs qui viennent de s'exprimer, ce qui sera une manière de justifier mes avis sur les nombreux amendements qui ont été déposés à l'article 7 et qui sont d'autant plus légitimes que nous parlons d'un événement tout à fait exceptionnel : les Jeux olympiques à Paris, c'est une fois par siècle ; les cérémonies d'ouverture en dehors des stades, c'est une fois tous les 3 500 ans, puisque cela ne s'est jamais fait.
Je reviendrai en un mot sur ce qu'est l'article 7 car, si ceux qui nous suivent ne se fient qu'aux explications de Mme Martin, ils penseront que nous parlons d'une surveillance de masse, ce qui n'est évidemment pas le cas. Beaucoup d'inexactitudes ont été proférées et il suffit de consulter le texte du projet de loi sur le site de l'Assemblée nationale pour le constater.