Sur l'article 7, qui vise à autoriser l'expérimentation de l'utilisation de caméras algorithmiques, le Rassemblement national propose une solution d'équilibre : oui à l'expérimentation, mais en la limitant, dans le temps comme dans l'espace, à la sécurisation des Jeux olympiques de 2024. Si vous voulez prolonger l'autorisation d'utiliser ces caméras après les Jeux olympiques, il vous suffira de revenir devant nous le moment venu et de nous soumettre un projet de loi ad hoc. Vous proposiez, au départ, que l'expérimentation s'achève le 30 juin 2025 ; elle doit à présent prendre fin le 31 décembre 2024. Ce n'est toujours pas suffisant : il faut mettre un terme à cette expérimentation en septembre 2024, soit à la fin des Jeux olympiques.
L'extrême gauche cherche, quant à elle, à empêcher la protection de nos concitoyens puisqu'elle n'aime ni la vidéoprotection – à laquelle sont pourtant favorables 83 % des Français – ni les caméras algorithmiques : je n'y reviens pas. Ces dernières seront utilisées, je le rappelle, dans l'objectif de lutter contre le terrorisme. Or, à cet égard, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, les mesures proposées sont insuffisantes. Monsieur le ministre, puisque vous n'étiez pas présent lors de la discussion générale, je vous invite, comme je l'ai dit dans mon intervention, à consulter le programme présidentiel de Marine Le Pen.