Nous voici arrivés au terme du parcours législatif laborieux de ce texte, avec cette dernière version qui ne traduit que vos errements, vos incohérences et votre impuissance.
La loi Egalim 1 fut un échec puisqu'il vous a fallu faire une loi Egalim 2, qui demeure partiellement inappliquée – je pense aux mesures relatives à l'étiquetage – à cause du droit européen. Une loi Egalim 2 par ailleurs si imparfaite qu'elle nous impose une nouvelle fois de la modifier pour tenter de la rendre opérationnelle par des dispositions dignes d'une usine à gaz qui, potentiellement, seront retoquées par le Conseil d'État – je pense à l'article 1er – ou par le Conseil Constitutionnel – je pense à l'article 3.