Cet article est effectivement important, puisqu'il tend à autoriser l'examen des caractéristiques génétiques et la comparaison des empreintes génétiques dans les analyses antidopage.
La lutte contre le dopage est un enjeu majeur de ces Jeux. Au-delà du fait qu'il porte atteinte à l'éthique sportive et à la sincérité des compétitions, le dopage met en danger la santé des athlètes et remet en question toutes les valeurs promues par le sport. Le jeune public regarde les sportifs avec attention, et il importe que nous limitions toutes les atteintes à ces valeurs, ne serait-ce que dans son intérêt. Il convient donc d'introduire dans le texte, bien évidemment à titre temporaire, la possibilité pour le Laboratoire antidopage français de réaliser des analyses consistant à examiner les caractéristiques génétiques d'un sportif aux seules fins de mettre en évidence la présence et l'usage de substances interdites.
Précisons qu'un seul laboratoire est accrédité en France : le Laboratoire antidopage français, situé à Paris-Saclay. L'impact de la mesure sera donc très limité, d'autant que la seule activité apportée par cette évolution est la réalisation des analyses en cause. Elles ne seront pas systématisées et resteront bien évidemment réservées à des situations limitées. Le cadre juridique de la mesure est parfaitement établi, tout comme son application dans le temps et dans l'espace.
Le plus important, c'est que nous devons nous montrer irréprochables en la matière, et tout faire pour que l'exemplarité du sport reste la règle. C'est l'objectif vers lequel tend cet article ; c'est pourquoi nous devons unanimement le soutenir.