Il s'agit toujours de remplir notre obligation de réussite. Notre pays va donc accueillir des milliers d'athlètes, certains mondialement reconnus, qui seront accompagnés de leur équipe médicale dans cette aventure, sur son territoire. Comme je le disais tout à l'heure, à eux les épreuves sportives, à nous l'organisation des Jeux, l'accueil des délégations et les soins à apporter. Lors de cet événement, le monde entier aura les yeux braqués sur notre pays, sur sa capacité d'organisation, mais aussi sur sa gestion humaine et sur notre organisation de la santé. L'article 2 propose d'autoriser un contrôle des compétitions aux médecins des fédérations internationales de sport accrédités par le Comité international olympique et ne justifiant pas des conditions requises pour exercer leur profession en France.
Le groupe Rassemblement national n'éprouve pas de difficultés devant cet article, excepté l'autorisation d'exercer de manière dérogatoire en France jusqu'au 31 décembre 2024. Cette prolongation est inutile, puisque les Jeux olympiques et paralympiques se termineront le 8 septembre 2024. Cette autorisation doit être plus limitée dans le temps ; c'est pourquoi notre groupe s'abstiendra sur cet article.