Le projet de loi prévoit de créer, pour la durée des Jeux, un centre de santé dérogeant au code de la santé publique. Il fonctionnera vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sera doté de tout le matériel médical dernier cri nécessaire à ce genre de structures – imagerie médicale, imagerie par résonance magnétique (IRM), pharmacie à usage intérieur, etc. –, qu'il soit très poussé ou plus commun.
Si la création de ce centre se justifie pleinement au vu de l'ampleur des Jeux et de la nature de l'événement, des questions, que j'évoquais tout à l'heure, se posent quant au devenir de ce matériel – et, plus largement, de cette polyclinique – une fois les Jeux terminés. Ce matériel sera-t-il transféré dans un autre établissement du département ou acquis par la polyclinique ? S'il est acheté, où sera-t-il affecté ensuite si le centre n'est que temporaire ? Pourquoi ne pas choisir de pérenniser le centre de santé une fois les Jeux terminés, afin de renforcer l'offre de soins très pauvre d'une région qui voit sa population croître et d'un département qui en a grandement besoin ?
L'amendement vise à prévoir que le projet de santé de la polyclinique olympique et paralympique s'inscrira pleinement dans le projet régional de santé d'Île-de-France, et à ouvrir la voie à une réflexion sur la pérennisation de cette structure, qui serait un atout et présenterait une importance vitale pour la Seine-Saint-Denis.
Je conclus par une remarque destinée à Mme la rapporteure pour avis : si nos amendements sont déclarés recevables, c'est qu'ils sont à leur place…