Ces derniers représentent quelques centaines de personnes à l'échelle nationale, c'est-à-dire quelques dizaines de personnes par département. Je suis très inquiet : la France voit se multiplier les déserts médicaux, notamment en zones rurales et en périphérie. De nombreux hôpitaux publics et services d'urgence manquent de main-d'œuvre. C'est par exemple le cas à Troyes, dans mon département, l'Aube.
À l'heure où vous vous apprêtez à mobiliser des soignants pour les Jeux olympiques qui se tiendront à Paris durant deux mois, il aurait été pertinent de réintégrer les quelques personnels soignants qui ne peuvent toujours pas travailler parce qu'ils ne sont pas vaccinés. Une telle décision serait parfaitement cohérente. Nous avons déposé un amendement, n° 482 , qui sera examiné ultérieurement et qui va dans ce sens, car nous comptons bien pousser le Gouvernement à réintégrer tous les soignants non vaccinés. Les hôpitaux publics et les services d'urgence devront en effet être en ordre de marche pendant les Jeux olympiques et aucune composante du système de santé ne devra être abandonnée si nous voulons que le service public de santé soit garanti à tous les Français, partout sur le territoire national.
Tel est l'objet de cet amendement, en faveur duquel nous allons donc voter. Nous vous enjoignons de réintégrer tous les personnels soignants, car nous aurons besoin de chacun d'entre eux en 2024.