Vous craignez que le fonctionnement de la polyclinique olympique ne pèse sur les hôpitaux de l'AP-HP, notamment en matière de ressources humaines. Nous avons soulevé cette question au cours des nombreuses auditions que nous avons menées. L'appel à des volontaires pour faire fonctionner la polyclinique apparaît précisément comme la meilleure solution pour éviter de peser sur les hôpitaux environnants. Il permettra de recruter partout sur le territoire national et à l'étranger. La mobilisation de 230 volontaires, qui ne devront pas tous être des professionnels de santé, sera nécessaire pour faire tourner la polyclinique au pic de sa fréquentation. Répartie sur l'ensemble de la France – et même à l'échelle internationale –, cette charge est beaucoup plus raisonnable.
Je sais par ailleurs – car c'est ce qui est ressorti de toutes les auditions – que Paris 2024 est en contact permanent avec l'agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, avec la direction générale de l'offre de soins (DGOS) et avec l'AP-HP, notamment s'agissant des modalités des appels à candidatures pour les postes de volontaires. Je suis convaincue que toutes les parties concernées seront très attentives à ne pas ponctionner les ressources des neuf hôpitaux qui seront les premiers sollicités à l'été 2024. Avis défavorable.