Ces amendements insistent à nouveau sur la nécessité de sensibiliser les volontaires recrutés aux violences sexistes et sexuelles. J'ai déjà eu l'occasion de dire que je considérais ce sujet comme primordial ; il est d'ailleurs pris en compte comme il se doit par le Gouvernement et par le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris 2024. Quant à la sensibilisation au handicap, elle constitue une question organisationnelle centrale pour la bonne tenue des Jeux olympiques et paralympiques (JOP).
Cependant, vos amendements ont le défaut de mettre exactement sur le même plan la sensibilisation au handicap et la sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles ; or je ne crois pas qu'il faille traiter ces deux questions de la même façon. S'agissant du handicap, la sensibilisation constituera une nécessité quotidienne pour l'ensemble des volontaires, dans la mesure où plus de 4 000 parathlètes vont affluer vers le village olympique à l'occasion des Jeux paralympiques. En ce qui concerne les violences sexistes et sexuelles, il me semble que l'enjeu n'est pas exactement du même ordre : une sensibilisation s'impose, mais plus spécifique et beaucoup plus ciblée. Elle doit se faire différemment, pas forcément à la même échelle. J'aurai l'occasion d'y revenir plus tard dans la discussion, à propos d'autres amendements. Avis défavorable.