J'ai écouté avec attention les propos de Mme Martin. Dans un premier temps, je me suis étonné que ne soit pas mentionnée la relative urgence dans laquelle nous nous trouvons, à 500 jours de l'ouverture des Jeux. Puis, en écoutant plus attentivement encore, j'ai compris que l'intention de Mme Martin était de ne pas modifier la loi adoptée il y a un siècle pour organiser les Jeux olympiques à Paris, puisque ceux-ci s'étaient plutôt bien passés. Autrement dit, il y a une forme de passéisme. Selon les auteurs de cette motion de rejet préalable, il ne faut rien changer ni adapter ; il faut tout maintenir en l'état. Or, si nous n'adoptons pas les dispositions prévues, nous allons vers un échec de l'organisation de ces Jeux olympiques. C'est pourquoi le groupe Horizons et apparentés s'opposera à la motion de rejet préalable.