C'est bien pour cette raison que toute régulation de la publicité – que ce soit au nom du code de l'environnement pour la publicité lumineuse de nuit ou au nom des règlements locaux de publicité (RLP), pourtant décidés démocratiquement – est mise à terre pour laisser place aux sponsors. Au fond, rien ne vaut Coca-Cola, premier pollueur plastique au monde – d'ici vingt ans, on comptera davantage de bouteilles dans les océans que de poissons –, ou Alibaba, fantastique promoteur de technologies pour faire la chasse aux Ouïghours, pour lesquels on ne verse que trop souvent des larmes de crocodile.