Réussir ensemble : tel est tout l'objet de ce projet de loi, qui complète le premier texte voté par cette assemblée en 2018. En plus de l'avis rendu par notre collègue Stéphane Mazars, la commission des affaires culturelles et de l'éducation, sur délégation de la commission des lois, a examiné cinq articles du projet de loi, avec Bertrand Sorre et moi-même pour rapporteurs. L'excellent travail du rapporteur Sorre a permis de clarifier la rédaction des articles 4 et 5.
L'article 4 répond à l'obligation de mise en conformité de notre droit avec le code mondial antidopage et autorise le recours à certaines analyses génétiques. Neuf amendements adoptés par la commission permettent de renforcer les garanties entourant le recours à ces analyses et d'anticiper l'évolution des connaissances scientifiques.
La rédaction de l'article 4 permet ainsi de ne pas sanctionner à tort des sportifs porteurs de mutations génétiques naturelles. Elle pose des assurances s'agissant du traitement des données issues de ces analyses et confirme l'interdiction d'avoir une connaissance de l'ensemble des caractéristiques génétiques du sportif. Pour parfaire l'information du Parlement, et suivant la proposition de Jean-Claude Raux, la commission a reporté de cinq mois la date de remise du rapport d'évaluation.
Le premier alinéa de l'article 5, qui prévoit l'homologation des peines de prison contenues dans deux lois adoptées par la Polynésie en 2015, a été rétabli.
À l'article 14 A, j'ai été favorable à une série d'amendements, présentés par Philippe Fait, Emmanuelle Anthoine et Géraldine Bannier, qui visaient à inclure, dans le rapport de la Cour des comptes, l'évaluation de l'accueil des sportifs et des spectateurs en situation de handicap.
Les amendements adoptés à l'article 14, qui prévoit de déroger aux interdictions de publicité dans le cadre du relais de la flamme et autorise l'installation d'un compte à rebours à Paris, ont permis d'en clarifier la rédaction.
Enfin, à mon initiative, la commission a introduit dans le texte un nouvel article, 14 bis, portant sur la Coupe du monde de rugby. Cet évènement, qui suscitera l'enthousiasme, constitue une répétition générale des Jeux, un jalon et une confirmation de l'engouement populaire pour le sport et les sportifs. Cet article permet le pavoisement dans des conditions similaires à celles de l'article 4 de la loi olympique de 2018.
Pour conclure, Bertrand Sorre et moi-même tenons à saluer le travail de la commission dont les débats se sont déroulés avec apaisement et souci de la réussite des Jeux. Oppositions comme majorité ont fait œuvre commune pour clarifier certaines dispositions et pour garantir une organisation optimale. Tel est bien l'esprit de l'olympisme qui nous anime.