organisera les premiers Jeux olympiques véritablement paritaires de l'histoire. En matière d'inclusion, l'ambition est d'appliquer le principe d'accessibilité universelle pour le public, mais aussi de faire en sorte que les Jeux paralympiques – les plus importants jamais organisés – aident à faire progresser le regard porté par notre société sur le handicap.
Tout cela sera réalisé en veillant à la sobriété budgétaire des Jeux, condition clé de leur acceptabilité sociale, avec notamment 95 % d'infrastructures éphémères ou déjà existantes.
Dans ce cadre, réussir les Jeux, c'est réunir quatre exigences.
Premièrement, il faut assurer l'organisation la plus irréprochable possible, à laquelle veillent tous les ministères concernés, dont l'action est coordonnée par la délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques (Dijop), dirigée par le préfet Michel Cadot, sous l'autorité de la Première ministre, aux côtés du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris 2024 et de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) qui construit ou rénove les ouvrages. Les quelque soixante-dix collectivités hôtes, au premier rang desquelles la Ville de Paris, la région Île-de-France, le département de Seine-Saint-Denis et la ville de Saint-Denis, sont également impliquées dans l'organisation.
Deuxièmement, il faut aider nos athlètes à être au meilleur de leur performance, pour récompenser des années d'efforts et leur permettre d'exprimer la plénitude de leur talent le jour J devant leur public.
Troisièmement, il faut faire en sorte que ces Jeux soient une fête populaire pour tous les Français et pour tous les territoires : des billets seront offerts par l'État et les collectivités aux publics prioritaires ; des épreuves seront organisées dans six régions et onze départements, de Châteauroux à Teahupo'o, de Lille à Marseille ; le relais de la flamme ira outre-mer ; on aménagera des zones de célébration et de nombreux centres de préparation aux Jeux, où les Français pourront voir les athlètes s'entraîner.
Quatrièmement, il faut que ces Jeux laissent un héritage utile et durable au pays, notamment en Seine-Saint-Denis, département qui bénéficie de plus de 80 % des investissements publics. Cela consiste aussi à faire de la France une nation sportive, pratiquant le sport et le plaçant au cœur de ses politiques publiques, de la jeunesse à la santé, raison pour laquelle le Président de la République a souhaité faire de l'activité physique et sportive une grande cause nationale en 2024.
Dans la préparation de ces Jeux, la représentation nationale a dès l'origine joué un rôle essentiel.
La loi du 26 mars 2018 relative à l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 a permis de traduire dans notre droit les engagements pris dans le cadre de la candidature française et du contrat de ville hôte. Depuis, certains d'entre vous se sont particulièrement investis à nos côtés, ce dont je tiens à les remercier : le groupe de travail chargé du suivi de la préparation des Jeux ; la mission d'information sur les retombées des Jeux sur le tissu économique et associatif local ; et les membres de la commission des affaires culturelles et de l'éducation qui, autour de la présidente Isabelle Rauch, œuvrent pour donner une place plus centrale au sport dans notre société.