Monsieur Tanguy, je fais référence au même article de Libération du 11 janvier 2012, dont le titre est « L'Inserm révèle un excès de leucémies chez des enfants autour de centrales nucléaires ». L'article nous invite à faire des recherches complémentaires pour essayer de prouver le lien de causalité, mais avez-vous bien entendu ce que j'ai dit ? J'ai dit qu'il y avait une inquiétude légitime chez les gens qui habitent à proximité d'une centrale lorsqu'un institut aussi sérieux que l'Inserm publie une telle étude.
Lorsque j'évoque la notion de risque, je ne cherche pas à faire peur, madame la rapporteure, mais à rappeler que de nombreux événements ont démontré la dangerosité, toujours actuelle, du nucléaire. Nous ne pouvons pas garantir la sécurité des Françaises et des Français, sachant qu'aucun d'entre nous ne vit à plus de 200 kilomètres d'une centrale. Cette question manque terriblement au grand débat que vous prétendez avoir mené dans le pays à ce sujet.