Il s'agit de demander la rédaction d'un rapport du Gouvernement sur les coûts et les incidences sur les services de l'administration centrale engendrés par l'application de l'article 2 qui vient d'être adopté. Aucune évaluation sérieuse n'est prévue, alors que la gestion très centralisée qui est prévue impliquera du personnel et du temps. L'avis du Conseil d'État souligne que les gains de temps qui font pourtant l'objet de ce texte ne font l'objet d'aucune évaluation.
Cela laisse penser que ce texte n'est pas justifié par une volonté d'accélération, mais plutôt de passage en force. Mme la rapporteure nous a dit que M. Macron se rêvait en nouveau Messmer, mais il ne l'a pas dit dans le discours de Belfort. Il n'a pas l'onction démocratique pour cela !