La gauche considère qu'il n'y a pas de débat tant qu'elle n'a pas remporté le débat. Il peut y avoir autant d'élections que l'on veut, si les décisions prises sont contraires à ce qu'elle pense, c'est que les gens n'ont pas compris et qu'il faut leur réexpliquer 250 fois. C'est sans fin. La seule solution serait un bon petit plan bien ficelé qu'on présenterait aux Français, par exemple le plan « Marie Curie », et qu'on soumettrait à référendum. Un débat référendaire national ne prendrait pas plus de temps que chaque débat public sur la moindre centrale nucléaire ou infrastructure.
Encore faudrait-il respecter le vote du peuple : la gauche avait réussi à obtenir qu'on s'assoie sur le résultat du référendum sur Notre-Dame-des-Landes ! Le principe que j'énonce n'est donc même pas respecté si ses conséquences ne plaisent pas à l'extrême gauche. Quand je vois le comportement de certains, toujours à quémander un soutien moral auprès de la gauche, je ne peux que m'inquiéter de la sincérité du projet de programme nucléaire – je ne parle pas de la rapporteure.