Cet ajout du Sénat était de bon sens, car il est ici question d'une stratégie industrielle. Isoler la production d'hydrogène n'a aucun sens, car l'ensemble des études techniques menées sur la faisabilité et le rendement des processus de stockage par hydrogène – et a fortiori de production de puissance électrique au moyen de l'hydrogène – montrent que le nucléaire est la seule option viable, pour des raisons évidentes liées à l'utilisation du courant et à l'utilisation en base – ce qui n'est évidemment pas le cas pour le renouvelable intermittent.
Nous assistons au démantèlement progressif de toute ambition planificatrice du développement du nucléaire et d'un droit qui serait au service des objectifs industriels, écologiques et économiques – et non l'inverse. On retombe là dans tous les travers qui, depuis les années 1990, ont mis à terre la filière nucléaire.