Le projet de loi se focalise sur la construction des EPR 2 sans s'interroger plus largement sur la filière nucléaire, de l'approvisionnement en uranium à la gestion des déchets – dont les plus dangereux sont radioactifs pour des millions d'années.
Les enjeux du cycle de vie du combustible engageant le pays pour des centaines d'années, voire des milliers, comme dans le cas du projet Cigéo à Bure, il apparaît nécessaire de leur dédier une loi de programmation quinquennale, allant de l'approvisionnement à la valorisation potentielle des différents types de déchets radioactifs ou à leur enfouissement.