Je tiens à vous rassurer : la ministre et moi-même n'avons jamais pensé qu'EDF exploitait des usines de chocolat. Nous sommes bien conscientes de ce qu'est une centrale nucléaire.
Le pilotage de la sûreté en France est extrêmement robuste, grâce tout d'abord au travail réalisé par l'ASN, avec l'appui de l'IRSN. Et, quoi qu'il arrive, l'ASN continuera à bénéficier de l'expertise technique des personnels de cet institut. En outre – et je passe sur les organismes internationaux qui suivent de près la question –, il existe une filière de sûreté au sein du groupe EDF pour l'ensemble du parc nucléaire. De plus, chaque centrale compte une filière de sûreté, au sein desquelles des ingénieurs de sûreté, qui ne dépendent pas des chefs d'exploitation, effectuent des contrôles.
Le risque sismique a été intégralement pris en compte à la suite de l'accident de Fukushima. Tous les systèmes de secours qui ont été ajoutés – comme les moteurs diesel d'ultime secours – ont été qualifiés pour faire face aux risques sismiques et d'inondation.
On peut toujours chercher à atteindre le risque zéro, mais celui-ci n'existe pour aucune technologie. Nous disposons d'un parc nucléaire parmi les plus sûrs du monde, et nous pouvons en être fiers.