Dans un communiqué du 6 juillet 2022, l'IRSN a publié les conclusions de travaux menés par une équipe de recherche franco-québécoise, d'où il ressort que les estimations actuelles du risque d'inondation côtière présenteraient des biais. Compte tenu de l'intensification des événements climatiques extrêmes, le seuil d'estimation du risque calculé il y a vingt ans est dépassé, selon eux. Dans certaines stations, les données enregistrées ne s'étendent que sur trente ans alors qu'il convient d'estimer un niveau de surcote millénale.
Nos infrastructures ont donc été construites sur la base d'informations erronées. Il n'était pas possible de prévoir l'accélération et l'ampleur du réchauffement climatique. Que l'on soit pour ou contre le nucléaire, on doit prendre en compte les faits scientifiques et les études nouvelles : tout n'a pas pu être déjà prévu.
Que vous répétiez le contraire ne nous rassure pas voire aggrave notre inquiétude. Vous devez intégrer les faits scientifiques nouveaux, non les balayer d'un revers de main.