Un rapport doit mettre en exergue le fonctionnement de l'approvisionnement en uranium afin de faire la transparence sur l'état de la traçabilité de la filière, en indiquant précisément l'origine géographique et les quantités d'uranium extraites, la conversion et l'enrichissement hors de France en ce qui concerne le raffinage, les lieux, les quantités et les entreprises assurant ces processus, les intermédiaires assurant le transport et l'approvisionnement.
Nous parlons d'indépendance et de souveraineté énergétiques mais nous savons fort bien qu'en la matière, nous contractons avec l'étranger. Je vous ai interpellée à plusieurs reprises, madame la ministre, à propos du contrat qui nous lie avec le mastodonte russe Rosatom. Si nous pouvions nous en passer, moralement, nous le ferions. Nous dépendons bien de puissances étrangères et le nucléaire, à la différence du gaz, bénéficie d'une exception. La transparence s'impose.