J'ai expliqué tout à l'heure pourquoi je souhaitais la disparition de cet objectif de 50 % de nucléaire et de la limite de capacité de production installée. Mais nous souhaiterons revenir sur bon nombre des dispositions programmatiques introduites par le Sénat, soit parce qu'elles n'ont pas leur place dans le texte, soit parce qu'elles nous semblent irréalistes.
M. Caron disait qu'il s'agissait d'un changement d'orientation politique. Je ne considère pas, pour ma part, avoir changé d'orientation. Je suis engagée depuis six ans dans une famille politique, j'ai fait campagne pour un candidat qui défendait une ambition nucléaire, comme tous les candidats de la majorité aux élections législatives. Il n'y a jamais eu de changement ou d'agenda caché ! Nous ne faisons pas demi-tour sans prévenir personne. J'assume pleinement cette direction.
Vous parlez de la CNDP. Le débat sur le programme EPR2 de la CNDP ne s'est effectivement pas très bien passé. Mais elle a unilatéralement décidé d'interrompre les débats, ce qui a empêché certains échanges de se tenir. Il a aussi régné une certaine cacophonie. Les torts sont, je crois, partagés : les sénateurs ne sont pas seuls en cause.