Nous nous opposerons à l'amendement de Mme Martin qui vise à écarter l'article 7. Celui de M. Vicot est plus subtil et pourrait presque emporter notre adhésion, en particulier pour ce qui concerne le raccourcissement du délai d'expérimentation, s'il ne limitait pas le champ d'application des algorithmes au repérage des objets abandonnés, ce qui serait excessif. La priorité est d'aider les agents chargés de visionner des milliers d'images par minute, à détecter des mouvements de foule ou des agissements suspects. L'attentat perpétré à Nice témoigne de l'incapacité pour ces agents de traiter correctement les flux d'images. En revanche la décision appartiendra toujours à l'homme et jamais à la machine.
La gauche est traditionnellement opposée à la vidéosprotection mais des maires socialistes l'ont l'installée dans de grandes villes, comme Lyon, sans que cela ne pose de difficulté à qui que ce soit. Si nous ne disposons pas d'étude qui démontrerait l'efficacité du dispositif, les exemples, quant à eux, ne manquent pas. Ainsi, à Lyon, l'auteur de l'attentat de la rue Victor Hugo a pu être arrêté grâce à la vidéoprotection.