Soyons clairs : nous dénonçons l'inefficacité du dispositif pour protéger la population. En revanche nous ne doutons pas de ses qualités pour la surveiller ! À cet outil de contrôle, nous opposons le discernement des policiers, le renseignement d'origine humaine, la capacité du cerveau à accomplir plusieurs tâches simultanément.
En revanche, je suis d'accord avec vous, nous risquons de perdre de notre souveraineté, d'où l'intérêt à encourager la recherche publique française dans ce domaine, plutôt que de dilapider l'argent dans des entreprises étrangères. Se pose, dès lors, la question du rapport entre l'homme et la machine car nous ne maîtrisons pas complètement le fonctionnement des logiciels. Notre collègue manie les concepts avec aisance mais en réalité, nous ne savons pas comment un logiciel peut différencier un chien d'un chat. D'ailleurs, il suffit de changer les pixels pour que le chat, ou le chien, se transforme en éléphant. Comment pourrions-nous utiliser un outil que nous ne maîtrisons pas ?