N'y a-t-il pas un paradoxe à s'interroger, voire à s'inquiéter, au sujet de la soutenabilité de notre dette publique lorsque l'on constate que les émissions obligataires françaises restent très bien accueillies ?
N'y a-t-il pas un paradoxe à s'interroger, voire à s'inquiéter, au sujet de la remontée des taux d'intérêt et de ses conséquences négatives sur l'activité économique tout en constatant que notre croissance est forte, nos investissements domestiques soutenus et que nous restons le premier pays d'accueil des investissements directs étrangers ?
N'y a-t-il pas un paradoxe à faire référence dans nos réflexions macro-économiques à la croissance potentielle et au déficit structurel, alors même que vous disiez en mai 2022 devant le Haut Conseil des finances publiques « que personne ne comprend vraiment, et même ne sait précisément calculer » le déficit structurel, et que l'on pourrait sans doute le dire aussi du PIB potentiel ?
N'y a-t-il pas encore un paradoxe à calculer ce dernier en ne tenant compte que de deux facteurs de production, le travail et le capital, alors qu'un troisième, l'énergie, devient de plus en plus prégnant ? Ne faudrait-il pas revoir la méthode de calcul afin de tenir compte de l'efficacité et de la sobriété énergétique dans le processus de production et de création de valeur ?