Tout d'abord, alors que les Français souffrent d'une inflation qui atteint 6,2 % en un an, la secrétaire d'État chargée des PME, du commerce, de l'artisanat et du tourisme, Mme Olivia Grégoire, a confirmé ce matin qu'une augmentation de 10 % des prix alimentaires était attendue dans les prochains mois. La stabilité des prix faisant partie des missions de la Banque de France, quels leviers comptez-vous activer, sachant que la BCE a appelé les gouvernements à réduire les mesures d'aide aux ménages et aux entreprises et que vous avez vous-même estimé qu'il faudrait réduire progressivement le bouclier tarifaire et, surtout, le cibler sur les plus défavorisés ? Sur ce point précis, quel calendrier préconisez-vous ?
Bien que vous ayez pris la précaution d'indiquer que la fiscalité ne faisait pas partie des missions de Banque de France, ma deuxième question porte sur les impôts. Nous vous encourageons à donner votre avis de citoyen sur ce sujet, qui touche aux moyens d'assurer le financement de notre service public. Si un impôt doit financer la solidarité et s'il faut, selon vous, réduire progressivement le bouclier tarifaire pour le centrer sur les Françaises et les Français les plus défavorisés, quel rôle les entreprises qui réalisent des superprofits doivent-elles jouer ?
Enfin, si vous aviez une seule alerte à lancer, quel serait, selon vous, le prochain défi qu'affronteront nos économies ?