J'aborderai quatre points.
Le premier est l'inflation, que vous avez citée comme étant la plus importante – ce à quoi nous souscrivons. Que pensez-vous des nouvelles mesures annoncées voilà quelques heures par Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique ?
En deuxième lieu, vous évoquiez tout à l'heure les défaillances d'entreprises en dépeignant une situation moins catastrophique que nous ne pouvions le penser. Les Urssaf, qui avaient été nombreuses à suspendre le recouvrement forcé, le reprennent dès ce mois. Pouvez-vous mesurer l'effet sur le rythme des défaillances de ce gel des dettes envers l'Urssaf et de la suspension du recouvrement forcé ?
Mon troisième point porte sur la situation des entreprises. Préoccupées par la hausse du prix de l'énergie, qui n'est pas encore maîtrisée et suscite encore de nombreuses incertitudes, les entreprises sont également nombreuses à rencontrer des difficultés de recrutement et des tensions dans le domaine de l'emploi, avec des carnets de commandes ou des marchés contraints. Pouvez-vous mesurer l'impact de ces tensions sur l'activité nationale ?
J'évoquerai, enfin, le taux d'usure, dont vous avez indiqué qu'il ferait l'objet d'une actualisation mensuelle à compter du 1er février. Pouvez-vous mesurer une éventuelle restriction de l'accès au crédit pour certaines catégories d'emprunteurs du fait de ce taux, qui est à partir d'aujourd'hui de 4 % pour les prêts de vingt ans et plus ?