Je n'ai pas connaissance de tous les faits que vous venez de rapporter. Ce que je sais des faits résulte du rapport – provisoire à l'époque – de l'Inspection générale de la justice. Les faits qui y sont rapportés, qui ne sont pas de l'intensité ou de la nature de ceux que vous venez d'indiquer, sont déjà très graves. Pardonnez-moi, mais je ne peux pas donner un avis sur des faits que je découvre. Ce que je peux dire, c'est qu'il y a des suites pénales, qu'il y a votre commission d'enquête et qu'il y a une inspection générale : il faut, pour les personnes concernées et pour le fonctionnement du système, tirer tous les enseignements que cette dramatique affaire appelle, dans la transparence et dans la clarté.