Cette conclusion a été reprise par le chef de l'IGJ et par d'autres. Ce drame met en lumière deux gestions administratives et politiques différentes. Il existait une forte contestation en Corse en raison du non-rapprochement des détenus insulaires. Il y avait également une demande de levée du statut DPS pour les membres du « commando Érignac » dont Yvan Colonna faisait partie. Comment jugez-vous le parcours carcéral de ce dernier ? Était-il compliqué, normal, correct ? Quelle était la dangerosité d'Yvan Colonna ? Le maintenir sous le régime du statut DPS était-il justifié ? Par ailleurs, on ne s'explique toujours pas – l'IGJ non plus – pourquoi la directrice de l'établissement n'a pas transmis les comptes rendus des CPU dangerosité à sa hiérarchie. Quelque chose nous échappe, à tous. Comment jugez-vous cette situation ? Cette directrice d'établissement était pourtant réputée rigoureuse. Enfin, avez-vous connaissance de cas similaires avec des avis réservés et très réservés des juridictions antiterroristes pour ne pas transférer quelqu'un en QER ?