Intervention de Yannick Favennec-Bécot

Réunion du mardi 24 janvier 2023 à 17h05
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Dans l'entretien que vous avez accordé au journal Le Monde, vous avez abordé la question des relocalisations de notre industrie militaire et la possibilité d'acheter sur étagère certains armements. Vous avez insisté sur le fait que ce type d'achats ne doit pas faire l'objet d'un tabou, dès lors qu'il répond à certaines conditions et reste l'exception.

L'urgence est l'un des critères justifiant l'achat d'armements directement opérationnels. Nous l'avons fait pour les drones, notamment avec la commande de six Reaper américains en 2021.

Si la volonté de relocalisation industrielle est confirmée par la prochaine LPM, pouvez-vous préciser quels pourraient être les autres cas qui justifieraient des achats à l'étranger ? Cela est d'autant plus important que les drones figurent parmi les nouveaux développements technologiques souhaités par le Président de la République dans les prochaines années. En attendant l'arrivée de l'Eurodrone – programme mené avec l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie dont le développement a commencé en 2016 –, peut-on s'attendre à des achats sur étagère à court terme ?

Il est nécessaire de faire un effort de communication auprès de l'opinion au sujet de la dissuasion nucléaire, en raison de l'effort budgétaire significatif qui lui sera accordé. La LPM prévoit-elle une forme de volet pédagogique pour présenter l'arsenal de dissuasion à nos concitoyens et mieux expliquer son articulation avec les forces conventionnelles ?

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